Rebondissement après la fausse alerte de début de semaine : la température d’Harold n’a pas baissé. Ainsi jeudi après-midi, nous avons préféré ramener Harold chez le pédiatre qui, après l’avoir examiné, nous a recommandé de retourner aux urgences. C’est d’ailleurs la pédiatre elle-même qui a emmené Isaure et Harold en voiture à l’hôpital.

39,8°C, la peau marbrée, grognon et apathique, l’état d’Harold était assez inquiétant compte tenu de son passif. Nous voilà reparti dans les angoissants rouages du système hospitalier. Les symptômes d’Harold étant similaires aux symptômes grippaux, nous avons été cloitré dans la zone pestiférée dite « zone grippe A ». Heureusement, nous avons pu nous isoler avec Harold dans une petite pièce aveugle de 2 mètres sur 3 pour éviter le contact avec les « pestiférés ».

Les premiers résultats sanguins confirment la présence d’une infection ; les médecins craignent une récidive de méningite. Harold est donc hospitalisé (à 23h30, enfin) pour subir de nouveaux examens et rester sous surveillance. A 1h du matin les premiers résultats de la ponction lombaire nous permettent d’écarter la méningite et nous font envisager l’avenir avec plus de sérénité.

Après analyse de sang, d’urine, prélèvement muqueux pour test grippe A, ponction lombaire et scanner des poumons, les médecins ne trouvent rien qui expliquent l’état d’Harold. On conclue donc à un méchant virus qui devrait passer tout seul. Nous sommes autorisés à rentrer à la maison et même à partir en vacances tant que l’on surveille l’état d’Harold.

Depuis cette parenthèse hospitaliere, Harold n’a plus de fièvre. Il tousse beaucoup et n’a pas retrouvé son appétit mais le virus semble bel et bien parti.