Harold le bienheureux

Harold prend 4 biberons par jours, il fait de longues nuits, et fait aussi de longues journées avec de trop courtes siestes et un besoin constant d’attention. Harold chouine si on ne s’occupe pas de lui, commence à pleureur dés qu’on n’est plus dans son champ visuel. Dés la fin d’après-midi quand toute la tension de la journée commence à peser sur ses nerfs, Harold se décharge en criant comme une alarme de voiture à en crever les tympans de ses parents.
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Harold a des grands yeux touts ronds comme des billes qui cherchent le contact en permanence.
Harold est lourd (9 kg) mais il faut le porter en permanence, lui donner toute notre attention. Harold adore son frère, il arrête de pleurer dés que celui-ci s’approche de lui et éclate de rire s’il vient lui faire des câlins, même si les câlins maladroits de Théodore peuvent être assez violents.
Harold a une petite fossette au menton et une langue de serpent. Harold aime les bisous et les chatouilles.
Harold est comme une batterie qu’on recharge en faisant des câlins et qui pleure quand elle est déchargée. En temps normal une bonne séance de câlin peut le recharger pour une dizaine de minutes mais quand il est fatigué on a l’impression que la batterie est défectueuse, elle se décharge si vite qu’il faut la laisser brancher sur le secteur en permanence.
Harold adore l’eau, le bain du soir est son moment préféré. Par ces grandes chaleurs, on le laisse barboter souvent plus d’une demi-heure dans la baignoire, un peu de répit avant que l’alarme ne se réenclenche. Harold hurle à la mort quand il a faim mais ne finit pourtant jamais ses biberons.
Son besoin d’attention et de câlins est touchant, son désespoir quand il se sent abandonné poignant, son regard coquin et plein de curiosité craquant.
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Harold attrape les objets (et les vêtements, et les cheveux) sans trop de difficultés. Il les tient fort dans ses petites mains potelées et arrive plutôt bien à les diriger vers sa bouche. Harold fait encore rarement des rouler-boulets seul mais bouge beaucoup au grès de ses contorsions. Il aime se cabrer et adore aussi qu’on le tienne debout pour se donner l’illusion qu’il sait marcher.
Dans la journée il aime s’endormir de temps en temps sur le ventre mais s’étale de tout son plein sur le dos pour dormir la nuit, jambe et bras écartés, le bienheureux.

3 réflexions sur « Harold le bienheureux »

  1. très contente d’avoir des nouvelles fraiches et pleines de détails qui donnent l’impression d’être avec lui et de suivre son é volution, très contente aussi qu’il n’y est pas le « son »!!!!!Kiss

  2. Papa et Maman, ils osent pas m’appeler comme il se doit: je suis le plus beau bébé du monde avec Désiré bien sûr. Quand à dire que j’ai une langue de vipère, ils sont gonflés. Je ne dis que des gentillesses du style: » maman, ce biberon est délicieux » ou bien « papa, si on allait se promener dans la poussette au lieu de manger des biscuits devant la télé » ou encore  » Théodore, arrête de jouer aux petites voitures, viens faire un Sudoku avec moi ».

  3. à défaut de bisous
    je t’écris un Haiku
    en esperant te voir tantôt
    t’es le plus beau « le gros » !

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