Le bout du tunnel

Le beau temps, ce lâcheur, n’est pas vraiment au rendez-vous et pourtant Théodore, depuis les vacances de Pâques, a décidé que stop! ça suffisait d’hiberner! L’hiver et ses revers avaient eu raison de son dynamisme et nous l’avaient rendu grognon et renfermé, peu coopératif, parfois à la limite de la mélancolie, état que n’amélioraient pas ses otites séreuses chroniques ni ses laborieuses quintes de toux…

Seuls ses parents, enfin surtout son père 🙁  trouvaient grâce à ses yeux et parvenaient à soulager ses maux à grand renfort de câlins, de patience et d’imagination .

Une semaine de soleil et de plein air a donc suffi à recharger les batteries du grand garçon qui a retrouvé entrain, joie de vivre et moral au beau-fixe.

Il semble à nouveau heureux à l’école, ravi de retrouver ses « topains » et ses « topines » (enfin surtout une, Maïlys de son prénom…) Et puis il est force de propositions (maman et si on préparait un dateau pour le dessert de ce soir ?! Allez! on va faire du vélo/jouer au ballon/tourir/chahuter/au Mac Do (d’accord mais alors c’est vraiment pour te faire plaisir qui dit son père)/à la bibliothète –il est pénible ce correcteur dorthographe-etc etc)

Bref il recommence à nous fatiguer et ça c’est chouette.

Il ne se plaint plus de rien sauf parfois de son petit frère qui lui donne des coups de pieds/le griffe/lui donne des choses alors qu’il n’en veut pas (sic)…mais ça on peut le comprendre c’est très pénible d’avoir un petit frère qui veut tout le temps chahuter même quand c’est vraiment mais alors vraiment pas du tout l’heure de rigoler, zut à la fin!

D’un autre côté il a des attentions parfois très touchantes à son égard puisqu’il pense à lui faire des dessins à l’école et qu’il est toujours plein de tendresse et d’affection pour lui quand il le retrouve à la crèche et ça c’est magnifite.

3 réflexions sur « Le bout du tunnel »

  1. Eh voila au bout du tunnel il y a toujours la lumière en plus il est très beau ce tunnel. Quelle belle image pour le retour de la pêche de Théodore.

  2. Moi, je suis comme Bonpa. Quand il pleut , je suis triste.

  3. Je ne vois qu’une solution: on passe une semaine a Serignan et une a Marseille tous les 15 jours.

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