L’été terminé, Théodore ne peut plus vivre pieds nus mais il n’a jamais apprécié les chaussures, aussi belles soient-elles. Il ne perd pas une occasion de tenter de les enlever. Bien sûr, elles ne lui servent pas beaucoup puisqu’il ne marche pas encore. Tout juste debout aggripé aux barreaux de son lit, aux bras de son père, aux pieds d’une chaise. Il n’arrive pas à se hisser tout seul, son petit popotin étant trop lourd mais il adore être debout et est fier de tenir sur ses jambes. Il explose de rire quand il tombe sur les fesses.